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Emissions de gaz à effet de serre, consommation d’eau potable, impacts sur la biodiversité, production de déchets…
Les impacts environnementaux de notre alimentation sont colossaux.
Et si, en Belgique, ils sont essentiellement indirects, les consommateurs peuvent cependant agir eux aussi pour réduire la pression.
L’industrialisation de la production agricole nous permet de disposer de produits agricoles en quantité. Mais elle a aussi des conséquences graves pour l’environnement, notamment en matière d’émissions de gaz à effet de serre, de consommation de ressources, de fertilité des sols, de biodiversité ou de qualité des eaux.
La Belgique est, par exemple, l’un des Etats européens qui utilisent la plus grande quantité de pesticides à l’unité de surface (données FAO). Responsables de pollutions de l’air, des sols et des eaux, les pesticides se retrouvent aussi dans notre alimentation : ainsi, 80% des fruits et 60% des légumes qui sont mis en vente en Belgique contiennent des résidus de pesticides (données AFSCA). La production agricole est également responsable de 10% des émissions de gaz à effet de serre du pays.
En trente ans, nos menus quotidiens ont beaucoup changé. Nous mangeons moins de produits de base et beaucoup plus de produits transformés : près de 80% des aliments font désormais l’objet d’une transformation par l’industrie agroalimentaire. Epluchés, nettoyés, découpés, préparés, surgelés, emballés : ils arrivent prêts à être consommés. Mais chaque étape implique de l’énergie, de l’eau, des transports et des déchets.
Nous mangeons désormais des aliments qui ont été produits ou transformés aux quatre coins du monde. Mais leur transport a un coût environnemental sérieux, qui varie selon la distance parcourue, le volume transporté et le mode de transport choisi. A distance égale, le transport aérien émet ainsi 20 à 40 fois plus de gaz à effet de serre que le transport par bateau. Sur route, ce sont les camionnettes qui émettent plus de CO2 par tonne transportée que les camions ou semi-remorques. Sans parler des effets sur la mobilité et l’accessibilité de la Région.
Qualité, provenance, type d’emballage, conservation… Nos modes de consommation ont aussi des impacts sur l’environnement : ainsi notre consommation est responsable de 23% des émissions de gaz à effet de serre de la chaîne alimentaire. Faire les bons choix peut donc contribuer à réduire la pression sur l’environnement.
Consommer autrement :
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